Bluewitch
avatar 05/05/2005 @ 19:23:58
Mercredi 27 Septembre 2006, 8h34

L’inspecteur posa sur le bureau du patron la pile de dossiers, se trémoussant, gêné, et semblant incapable de décider sur quel pied il voulait danser. Ce qu’il amenait là, c’était une bombe. Oui, une bombe. Le profil de chaque suspect, établi par les membres de l’équipe. Le tout rangé par ordre alphabétique. Ils n’auraient aucun moyen de s’en sortir avec tout ce qu’on avait découvert sur eux.
L’homme parcourut en diagonale les documents, la plupart des suspects traînaient dans des endroits louches ou semblaient trop blancs pour être nets. On soupçonnait même certains d’avoir des activités peu orthodoxes et d’adhérer aux dogmes païens.
- On a aussi découvert autre chose, patron…
- Quoi encore ?
- Ils ont dû intensifier leurs liaisons internationales aux alentours du 4 Mai 2005. Apparemment, ils ont été répartis en équipes de deux et ont démarré un nouveau système de communication, en utilisant des classiques littéraires comme couverture. Encore du message codé, chef. On a clairement devant nous une association de malfaiteurs.
- Et où en sont les recherches concernant leurs éventuels contacts réels ?
- Pour l’instant, nous en sommes toujours à celui du 22 Avril 2005, qui reste, probablement, le pivot de notre attentat. Pour le reste, quelques groupuscules ont dû se réunir pour finaliser les détails. On pense, entre autres, à un point de rendez-vous public, jardin des Tuileries, chef.
- Vous avez déjà déployé nos équipes en vue d’une arrestation groupée ?
- Oui, quatre de nos agents sont en commission rogatoire en Belgique et ont pu localiser l’ensemble des suspects, mis sous surveillance jusqu’à votre signal, Patron. Quant aux citoyens français, ils sont également sous contrôle.
- Très bien, on touche au but !
Le Patron décrocha son téléphone, composa un numéro à qutre chiffres et prononça d’un ton grave : « Oui-oui au poste de police, je répète, Oui-oui au poste de police ».
L’espace d’un instant, l’inspecteur se dit qu’il ne connaissait pas cet épisode-là et que ce serait une bonne idée de cadeau pour son filleul. Puis, ému, il observa le patron sortir solennellement du dernier tiroir de son bureau un cliquetant bonnet à grelots.
Sa main tremblait.

Killgrieg 05/05/2005 @ 19:30:39
çafoutlatrouille-mordel-çafoutlesjetoms
miem-vu-Mlue___:))

Bluewitch
avatar 05/05/2005 @ 19:32:16
Ah, il te manque aussi les "b", maintenant? ;o)
Bon, les amis, quand c'est qu'on se cotise pour Grieg?

Sibylline 05/05/2005 @ 20:07:06
Excellent! Ca se corse, comme disait Napoléon. :-)))

Tistou 05/05/2005 @ 21:47:35
J'ai ri. Très fort (et Dieu sait que je peux avoir un rire idiot !)
Bel exercice d'opportunisme Blue. Si ça ne s'appelle pas sauter sur l'occasion !
Et la saga continue. Pas au bout de nos surprises !

Lyra will 05/05/2005 @ 23:25:43
Ah oui, là, pour se corser ça se corse :0)))
Très bon aussi celui-là :0)
Alors, qui prend le tour !

Et le chef, ému par le petit oui-oui, comme c'est mignon :0))

Olivier Michael Kim
06/05/2005 @ 09:19:15
Aïe !! Ca se corse, ca se mélange, ca baigne dans l'actualité CLienne ;-)
Oulala, ceux qui ne connaissent pas les privates jokes de CL vont se sentir perdus. Ceux qui les connaissent se fendent la poire :-)))))

Kicilou 06/05/2005 @ 10:54:01
Encore une suite très bonne Blue ! Qu'est-ce que je ris ! Mais j'avoue être perdue, le chapeau à grelots, j'avais pris ça comme un signe de reconnaissance entre CLientistes... Tu nous interpelles ! La suite !

Krystelle 06/05/2005 @ 11:00:14

Le Patron décrocha son téléphone, composa un numéro à qutre chiffres et prononça d’un ton grave : « Oui-oui au poste de police, je répète, Oui-oui au poste de police ».

J'adore! Ca ferait une très bonne saga de l'été...

Tistou 07/10/2005 @ 16:35:55

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